Guide des démarches
Harcèlement moral
Vous subissez des humiliations répétées de la part d’un membre de votre entourage (par exemple, conjoint, employeur) et cela nuit à vos conditions de vie ou de travail ? Il s’agit de harcèlement moral. Quel que soit le lien que vous entretenez avec l'auteur des faits, vous êtes protégé par la loi. Les règles diffèrent selon le contexte dans lequel se manifeste le harcèlement : en dehors de la sphère professionnelle ou dans le cadre du travail (avec une différence entre le secteur privé et le secteur public). Nous vous présentons les informations à connaître.
Vie privée
Plusieurs agissements peuvent être considérés comme des faits de harcèlement moral.
Tout d'abord, ce délit se caractérise par le fait d'imposer à une personne, de façon répétée, des propos ou comportements pouvant entraîner une dégradation de ses conditions de vie. Cela se traduit par une détérioration de la santé physique ou mentale de la victime.
Ensuite, le harcèlement moral peut être caractérisé :
Lorsqu'une personne subit de tels propos ou comportements de la part de plusieurs individus qui se sont concertés, sans que chacun d'entre eux agisse de manière répétée
Ou lorsqu'une personne subit de tels propos ou comportements, venant de plusieurs individus qui ne se sont pas concertés mais qui savent que cette personne a déjà été victime de tels agissements.
Exemple
Le fait de traiter la victime de « fou », « d'instable » ou de « minable », de manière répétée, peut être considéré comme du harcèlement moral.
Pour que cette infraction soit caractérisée, il n'est pas nécessaire que l'auteur des faits ait eu l'intention d'entraîner une dégradation des conditions de vie de la personne qu'il harcèle.
Il suffit que son comportement ait pour effet de nuire à la victime sans pour autant qu'il se rende compte du mal qu'il fait.
Le harcèlement moral est puni quelle que soit la relation que vous entretenez avec l'auteur des faits (exemple : harcèlement par un voisin, un proche, un collègue, votre employeur).
Si vous êtes victime de ces faits, vous pouvez déposer plainte auprès d’un commissariat de police ou d’une brigade de gendarmerie.
Attention
La plainte doit être déposée dans un délai de 6 ans après le dernier fait (un geste, un propos, etc.).
Où s'informer ?
Commissariat
Commissariat (Site internet)Où s'informer ?
Brigade de gendarmerie
Brigade de gendarmerie (Site internet)À savoir
Si vous souhaitez obtenir des dommages et intérêts et suivre l’état d’avancement de l’affaire, vous pouvez vous constituer partie civile lors du dépôt de plainte et jusqu’au jour du jugement.
La plainte entraîne une enquête de police qui peut aboutir au jugement et à la condamnation de l’auteur présumé des faits.
Si vous vous êtes constitué partie civile, l’auteur du harcèlement peut également être condamné à vous indemniser.
Pour vous aider dans vos démarches, vous pouvez obtenir l'assistance d'un avocat.
Où s'informer ?
Avocat
Avocat (Site internet)À noter
Si vous n’avez pas les ressources financières nécessaires pour régler l’avocat, vous pouvez demander l’aide juridictionnelle.
Le harcèlement moral est un délit punissable :
D'1 an de prison
Et de 15 000 € d'amende.
Cette peine peut être portée à 2 ans de prison et 30 000 € d’amende si la victime a subi une incapacité totale de travail supérieure à 8 jours. Il en est de même lorsque les faits ont été commis :
Sur un mineur
Sur une personne très vulnérable du fait de son âge, d'une maladie physique ou mentale, d'un handicap, d'un état de grossesse apparent ou connu par l'auteur des faits
Par l'utilisation d'un service de communication au public en ligne ou par le biais d'un support numérique ou électronique. On parle alors de cyberharcèlement
Sur le titulaire d'un mandat électif (par exemple, un député, un sénateur, un maire, etc.)
En présence d'un mineur, qui y a assisté.
À savoir
Si des faits de harcèlement moral ont lieu au sein du couple, l'auteur du harcèlement encourt une peine de 3 ans de prison et de 45 000 € d'amende.
Travail (salarié)
Le harcèlement moral se manifeste par des propos ou des comportements répétés pouvant entraîner, pour la personne qui les subit, une dégradation de ses conditions de travail.
Pour caractériser cette infraction, il faut prouver que ces comportements ont entraîné :
Une atteinte aux droits et à la dignité de la victime
Ou l'altération de sa santé physique ou mentale
Ou une menace pour son évolution professionnelle.
Exemple
Des insultes, des humiliations en public ou des brimades constituent des faits de harcèlement. Il en est de même si votre supérieur hiérarchique vous supprime systématiquement vos outils de travail et/ou interdit aux autres employés de vous adresser la parole.
Pour que cette infraction soit caractérisée, il n'est pas nécessaire que l'auteur des faits ait eu l'intention d'entraîner une dégradation des conditions de travail de la personne qu'il harcèle. Il suffit que son comportement ait pour effet de nuire à la victime sans pour autant qu'il se rende compte du mal qu'il fait.
À noter
Si vous êtes victime de harcèlement moral, vous pouvez bénéficier de la protection de la loi, que vous soyez salarié, stagiaire ou apprenti.
Ces agissements sont interdits quel que soit le lien hiérarchique entre vous et l'auteur des faits. Effectivement, vous êtes protégé par la loi même si les faits sont commis par un membre du personnel encadrant, par l'employeur ou par un subordonné dont vous êtes le supérieur hiérarchique.
Si vous vous estimez victime d’un cas de harcèlement moral, vous devez réunir des éléments qui suggèrent l’existence de cette infraction. Il peut notamment s'agir des éléments suivants :
Identité et coordonnées de l'auteur des faits (nom, prénom, adresse mail, numéro de téléphone, etc.)
Captures d'écran (SMS, images envoyées par messages, etc.)
Copie de mails
Documents de travail (bulletins de paie, résultat d’évaluation, etc.)
Enregistrements audios ou vidéos
Attestation de témoins (avec leur identité complète)
Certificat médical.
À noter
Ces éléments seront pris en compte par les services compétents, même si les faits se sont déroulés pendant plusieurs années. Ainsi, il est préférable qu’ils soient datés.
En revanche, c'est à l'employeur de prouver qu’il n’a pas commis de faits de harcèlement sexuel ou sexiste.
Votre employeur a l'obligation de prendre toutes les mesures nécessaires en vue de prévenir le harcèlement moral et d'empêcher que ces faits se réalisent.
Tout d'abord, il doit porter à la connaissance de tous les salariés les textes qui punissent le harcèlement moral. La communication de ces informations se fait par n'importe quel moyen (par exemple, affichage à l'entrée des locaux, sur le site internet de l'établissement). Le règlement intérieur doit également mentionner les textes portant sur le harcèlement moral.
Ensuite, votre employeur doit mettre en place des actions de formation, de prévention et de sensibilisation en matière de harcèlement moral. Ces actions sont destinées à tous les membres du personnel (encadrants, salariés, stagiaires etc.).
Enfin, votre employeur doit collaborer avec les représentants du personnel et, s'il existe, le comité social et économique (CSE).
Les membres du CSE et le référent en matière de lutte contre le harcèlement moral bénéficient de 5 jours minimum de formation sur la santé, la sécurité et les conditions de travail dans l'établissement. En cas de renouvellement de leur mandat, ils bénéficient de 3 jours de formation supplémentaires. Ces formations sont financées par l'employeur.
À noter
La médecine du travail peut aussi participer à la prévention du harcèlement moral dans l'entreprise.
Les instances à prévenir pour régler un cas de harcèlement diffèrent en fonction de l'auteur des faits :
Harcèlement moral commis par un salarié
Harcèlement moral commis par un salarié
Si vous êtes victime ou témoin d’un cas de harcèlement moral, vous pouvez le signaler à votre employeur en lui adressant un courrier écrit.
Dans votre signalement, vous pouvez demander à l’employeur de prendre toutes mesures nécessaires au rétablissement de conditions de travail normales.
Ce signalement doit être effectué par écrit.
Un modèle de lettre est disponible :
Vous avez également la possibilité d’alerter l’employeur par le biais d’un :
Face à une accusation de harcèlement moral, votre employeur doit faire une enquête qui permettra de savoir si les faits ont véritablement eu lieu.
Si tel est le cas, votre employeur sera obligé de sanctionner l'auteur du harcèlement. Effectivement, le fait pour un salarié d'avoir commis un tel délit constitue une faute.
Si votre employeur ne prend aucune mesure contre l'auteur des faits, vous pouvez vous retourner contre lui et lui demander des dommages et intérêts.
Harcèlement moral commis par l'employeur
Harcèlement moral commis par l'employeur
Si vous subissez des faits de harcèlement moral de la part de votre employeur, vous pouvez signaler les faits aux représentants du personnel.
Dans les entreprises de moins de 11 salariés, il s'agit des membres des commissions paritaires régionales interprofessionnelles (CPRI).
Dans les entreprises de plus de 11 salariés, les faits peuvent être dénoncés au comité social et économique (CSE).
Vous avez également la possibilité d'alerter l'inspection du travail qui mènera une enquête et qui pourra saisir le procureur de la République.
En tant que salarié victime de harcèlement moral, vous pouvez saisir le conseil des prud'hommes et/ou les juridictions pénales.
À noter
Toute organisation syndicale représentative peut saisir la justice à votre place, à condition d'avoir obtenu votre accord écrit.
Devant le conseil des prud'hommes, vous avez la possibilité de :
Solliciter des dommages et intérêts pour réparer le préjudice que vous avez subi. Ainsi votre employeur devra vous verser une somme d'argent, et ce même s'il n'est pas l'auteur du harcèlement.
Faire annuler un licenciement, une rupture conventionnelle ou une démission que vous estimez en lien avec le harcèlement moral (par exemple, une rupture conventionnelle peut être annulée si, à la date de sa signature, l'employeur était au courant des faits de harcèlement mais n'a pris aucune mesure pour protéger le salarié harcelé).
Vous pouvez saisir le conseil des prud'hommes même si vous avez déjà déposé plainte. Vous n'êtes pas obligé d'informer votre employeur du dépôt de plainte à l'égard de l'auteur présumé du harcèlement.
Le délai pour saisir le conseil des prud'hommes est de 5 ans à compter des derniers faits de harcèlement.
Où s'informer ?
Conseil de prud'hommes
Conseil de prud'hommes (Site internet)Le harcèlement moral est puni quelle que soit la relation que vous entretenez avec l'auteur des faits (exemple : harcèlement par un voisin, un proche, un collègue, votre employeur).
Si vous êtes victime de ces faits, vous pouvez déposer plainte auprès d’un commissariat de police ou d’une brigade de gendarmerie.
Attention
La plainte doit être déposée dans un délai de 6 ans après le dernier fait (un geste, un propos, etc.).
Où s'informer ?
Commissariat
Commissariat (Site internet)Où s'informer ?
Brigade de gendarmerie
Brigade de gendarmerie (Site internet)À savoir
Si vous souhaitez obtenir des dommages et intérêts et suivre l’état d’avancement de l’affaire, vous pouvez vous constituer partie civile lors du dépôt de plainte et jusqu’au jour du jugement.
La plainte entraîne une enquête de police qui peut aboutir au jugement et à la condamnation de l’auteur présumé des faits.
Si vous vous êtes constitué partie civile, l’auteur du harcèlement peut également être condamné à vous indemniser.
Pour vous aider dans vos démarches, vous pouvez obtenir l'assistance d'un avocat.
Où s'informer ?
Avocat
Avocat (Site internet)À noter
Si vous n’avez pas les ressources financières nécessaires pour régler l’avocat, vous pouvez demander l’aide juridictionnelle.
Deux types de sanctions peuvent être infligées à l'auteur d'un harcèlement moral.
Tout salarié ayant commis des agissements de harcèlement moral est passible de sanctions disciplinaires prises par l'employeur : mutation, mise à pied, voire licenciement.
Le harcèlement moral est puni d'une peine de :
2 ans de prison
Et 30 000 € d'amende.
De plus, l'auteur de harcèlement moral peut être condamné à vous verser des dommages-intérêts, en réparation de votre préjudice (exemples : préjudice moral, frais médicaux).
Travail (secteur public)
Le harcèlement moral se manifeste par des agissements répétés pouvant entraîner, pour la personne qui les subit, une dégradation de ses conditions de travail.
Pour caractériser cette infraction, il faut prouver que ces agissements ont entraîné :
Une atteinte aux droits et à la dignité de la victime
Ou une altération de sa santé physique ou mentale
Ou une menace pour son évolution professionnelle.
Exemple
Des insultes, des humiliations en public ou des brimades constituent des faits de harcèlement. Il en est de même si votre supérieur hiérarchique vous supprime systématiquement vos outils de travail et/ou interdit aux autres employés de vous adresser la parole.
Si vous êtes victime de harcèlement moral dans le secteur public, vous pouvez bénéficier de la protection de la loi, que vous soyez fonctionnaire, contractuel ou stagiaire.
Ces agissements sont interdits quel que soit le lien hiérarchique entre vous et l'auteur des faits. Effectivement, vous êtes juridiquement protégé même si les faits ont été commis par un membre du personnel encadrant, par l'employeur ou par un subordonné dont vous êtes le supérieur hiérarchique.
À noter
Pour que cette infraction soit caractérisée, il n'est pas nécessaire que l'auteur des faits ait eu l'intention d'entraîner une dégradation des conditions de travail de la personne qu'il harcèle. Il suffit que son comportement ait pour effet de nuire à la victime sans pour autant qu'il se rende compte du mal qu'il fait.
Si vous vous estimez victime d’un cas de harcèlement moral, vous devez réunir des éléments qui suggèrent l’existence de cette infraction. Il peut notamment s'agir des éléments suivants :
Identité et coordonnées de l'auteur des faits (nom, prénom, adresse mail, numéro de téléphone, etc.)
Captures d'écran (SMS, images envoyées par messages, etc.)
Copie de mails
Documents de travail (bulletins de paie, résultat d’évaluation, etc.)
Enregistrements audios ou vidéos
Attestation de témoins (avec leur identité complète)
Certificat médical.
À noter
Ces éléments seront pris en compte par les services compétents, même si les faits se sont déroulés pendant plusieurs années. Ainsi, il est préférable qu’ils soient datés.
En revanche, c'est à l'administration de prouver qu’elle n’a pas commis de faits de harcèlement sexuel ou sexiste.
Votre administration a l'obligation de prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir le harcèlement moral.
Tout d'abord, elle est obligée de porter à la connaissance des agents les textes qui punissent le harcèlement moral. Cette communication peut être faite par tout moyen (par exemple : à l'entrée des locaux de l'établissement).
Ensuite, votre administration doit sensibiliser tous les travailleurs (encadrants, agents titulaires, stagiaires, etc.) à la problématique du harcèlement moral. Par exemple, votre employeur peut aborder ce sujet à l'occasion de certaines réunions de services.
Enfin, elle doit proposer des formations en matière de santé et de sécurité au travail à tous les travailleurs.
Que vous soyez victime ou témoin, vous pouvez dénoncer des faits de harcèlement moral dans le but de faire cesser ces agissements.
Vous ne pourrez pas être sanctionné pour avoir dénoncé un cas de harcèlement, mais vous le serez s'il s'agit d'une dénonciation mensongère.
Vous pouvez utiliser le dispositif de signalement des actes de violence, de discrimination, de harcèlement moral ou sexuel et des agissements sexistes dans la fonction publique.
Ce dispositif de signalement comporte 3 types de procédures à mettre en place par l’employeur :
Une procédure de recueil des signalements effectués par les agents victimes ou témoins d'un harcèlement moral ou sexuel et d'agissements sexistes
Une procédure d'orientation des victimes vers les services et professionnels compétents chargés de leur accompagnement et de leur soutien
Une procédure d'orientation des victimes ou témoins de tels actes ou agissements vers les autorités compétentes pour prendre toute mesure de protection appropriée et assurer le traitement des faits signalés, notamment par la réalisation d'une enquête administrative.
Votre administration doit fixer les moyens par lesquels vous pouvez adresser ce signalement à l'autorité compétente. Elle prévoit également les informations et documents que vous devez fournir à l'appui de votre signalement.
Tout agent public doit être informé par l'autorité hiérarchique dont il dépend, de l'existence du dispositif de signalement, de son mode d'utilisation et des procédures qu'il prévoit.
Le dispositif doit garantir la stricte confidentialité des informations transmises par la victime ou le témoin lors du traitement du signalement.
Dès qu'un cas de harcèlement lui est signalé et que ces faits sont réels, l'administration qui vous emploie doit tout mettre en œuvre pour faire cesser ces agissements. Cela passe, notamment, par une sanction de l'auteur du harcèlement (par exemple, blâme, mutation, voire un licenciement).
À savoir
Si vous le souhaitez, vous pouvez également faire un signalement aux instances suivantes :
Les représentants du personnel (ils pourront vous aider dans toutes vos démarches)
Le comité social. Ce comité dispose d'un droit d'alerte qui lui permet de prévenir l'administration de tout cas de harcèlement moral.
En tant qu'agent public victime de harcèlement moral, vous pouvez saisir le tribunal administratif et/ou les juridictions pénales.
À noter
Toute organisation syndicale représentative peut saisir la justice à votre place, à condition d'avoir obtenu votre accord écrit.
Plusieurs situations peuvent vous amener à saisir le tribunal administratif :
Vous avez alerté votre administration et elle n'a pas réagi
Vous avez alerté votre administration et elle a refusé d'agir
Votre administration vous a sanctionné pour avoir dénoncé un cas de harcèlement.
Vous devez saisir le tribunal dans un certain délai, qui varie selon la situation :
Si l'administration a pris une décision, vous avez 2 mois après la notification de la décision concernée (refus de sanction d'un supérieur, sanction pour dénonciation, etc.)
Si l'administration ne vous a pas répondu dans un délai de 2 mois, vous avez 4 mois à compter de la notification du harcèlement à l'administration.
Si le tribunal administratif estime que votre employeur est en tort, il peut être condamné à vous régler des dommages et intérêts.
Si vous êtes victime de harcèlement moral au travail, vous pouvez déposer plainte devant la justice pénale contre l'auteur présumé des faits.
La plainte doit être déposée dans un délai de 6 ans après le dernier fait (un geste, un propos...).
Vous devez fournir à la justice tous les éléments qui permettraient de prouver que vous avez été harcelé. Par exemple, vous pouvez fournir des certificats médicaux, une attestation du médecin du travail, des témoignages de collègues, des échanges écrits avec l'auteur présumés des faits etc.
Toutes ces preuves seront prises en compte par les services de police ou de gendarmerie, même si les faits se sont déroulés sur plusieurs années.
Où s'informer ?
Commissariat
Commissariat (Site internet)Où s'informer ?
Brigade de gendarmerie
Brigade de gendarmerie (Site internet)Vous pouvez obtenir l'assistance d'un avocat.
Où s'informer ?
Avocat
Avocat (Site internet)À savoir
Si la plainte est classée sans suite ou si vous n'avez pas de nouvelle des services de police, de gendarmerie ou du procureur de la République depuis plus de 3 mois suivant votre plainte, vous pouvez déposer une plainte avec constitution de partie civile.
Deux types de sanctions peuvent être infligés à l'auteur d'un harcèlement moral.
Un agent public coupable de harcèlement risque des sanctions disciplinaires : déplacement d'office, radiation du tableau d'avancement, voire révocation.
Le harcèlement moral est un délit puni d'une peine pouvant aller jusqu'à :
2 ans de prison
Et 30 000 € d'amende.
De plus, l'auteur de harcèlement moral peut être condamné à vous verser des dommages-intérêts (préjudice moral, frais médicaux...)
Où s'informer ?
Maison de justice et du droit
Pour obtenir des informations relatives aux cas de harcèlement
Maison de justice et du droit (Site internet)Où s'informer ?
Direction régionale en charge de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités (DREETS)
Pour alerter l'inspection du travail
Direction régionale en charge de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités (DREETS) (Site internet)Où s'informer ?
116 006 - Numéro d'aide aux victimes
Pour obtenir de l'aide face à un cas de harcèlement
Ce service permet aux victimes d'infractions (hors atteintes aux biens sur internet) d'être écoutées et orientées vers une association d’aide aux victimes ou un service spécialisé. Il est accessible aux personnes sourdes et malentendantes.
116 006
Appel gratuit
Service joignable tous les jours de l'année, de 9h à 20h.
+ 33 (0)1 80 52 33 76
Appel gratuit
Service joignable tous les jours de l'année, de 9h à 20h (heure de Paris).
Par mail : victimes@116006.fr
Textes de référence
Code pénal : articles 222-33-2 à 222-33-2-2Définitions et sanctions du harcèlement moral
Code du travail : articles L1152-1 à 1152-6Harcèlement moral dans le secteur privé
Code du travail : articles L2312-11 à L2312-16Attributions du CSE
Code général de la fonction publique : articles L133-1 à L133-3Harcèlement moral dans le secteur public
Code général de la fonction publique : article L135-6Signalement du harcèlement dans le secteur public
Circulaire du 12 novembre 2012 relative au harcèlement et à la discrimination au travail
Circulaire du 4 mars 2014 relative à la lutte contre le harcèlement dans la fonction publique
Krea3
Si vous vous estimez victime d’un cas de harcèlement moral, vous devez réunir des preuves permettant d'établir cette infraction. Il peut notamment s'agir des éléments suivants :
Identité et coordonnées de l'auteur des faits (nom, prénom, adresse mail, numéro de téléphone, etc.)
Captures d'écran (SMS, images envoyées par messages, etc.)
Copie de mails
Enregistrements audios ou vidéos
Attestation de témoins (avec leur identité complète)
Certificat médical.
Tous ces documents doivent être datés.
Ces preuves sont indispensables si vous signalez les faits aux forces de l’ordre ou si vous déposez plainte.
À noter
Elles seront prises en compte par les services compétents, même si les faits se sont déroulés pendant plusieurs années.